Prévention et intervention précoce pour l’anxiété et la dépression

l’anxiété et la dépression

L’OMS estime que la dépression se glissera au deuxième rang de la charge mondiale de morbidité d’ici l’année 2030. Les premiers signes de la dépression sont souvent détecter à l’adolescence et à l’âge adulte. Cependant, les troubles anxieux et dépressifs peuvent se remarquer dès le plus jeune âge. Ces troubles ayant un impact direct sur le développement de l’enfant, il convient de les aider à travers des gestes de prévention et d’intervention.

Comment se traduit ces maux ?

L’enfant ressent une grande tristesse qui s’accompagne souvent de problèmes d’alimentations et de sommeil. Il est constamment préoccupé par des choses qui paraissent anodines et des peurs ainsi que des inquiétudes apparaissent. En comparaison avec sa situation quotidienne normale, il présente des réactions disproportionnées lors des évènements imprévus comme l’absence des parents ou l’arrivée d’une personne qui lui est inconnue. L’enfant anxieux ou dépressif subit des détresses tellement intenses qu’il profite rarement des activités ludiques qui plaisent aux enfants de son âge. Son développement mental peut donc être ralenti. Il aura tendance à s’isoler et à ne prêter aucune attention à son entourage, ce qui aura un impact direct sur son développement social. Puisqu’il n’a pas confiance en lui-même il aura du mal à aborder les autres ce qui engendre des conséquences désastreuses. Il devient en effet, une victime idéale pour les autres enfants.

Comment peut-on aider ses enfants ?

Il y a de nombreuses manières d’épauler les enfants qui souffrent de dépression et d’anxiété. C’est d’abord aux parents d’être attentif aux signes, afin  qu’ils puissent aider les enfants à aller au-delà de leur mal être. Plusieurs gestes de prévention peuvent être appliquées dans ce cas. Certaines écoles ont mis en place des programmes permettant de réduire les problèmes d’internalisation ce qui a permis de réduire l’anxiété chez les jeunes enfants. Mais les parents peuvent également rassurer les enfants à travers des mots. Si ces options ne portent pas de fruits, il faut opter pour la prise en charge d’un médecin. Il pourra ainsi diagnostiquer la maladie et prescrire un traitement adéquat. Selon le cas, l’enfant devra se soigner par la psychothérapie, par la médecine ou encore par une association de thérapie et de médecine. Il n’est pas rare que les médecins prescrivent les ISRS ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine qui sont des médicaments employés pour la dépression et les troubles anxieux. Parmi ces médicaments figurent la fluoxétine, le citalopram ou encore l’escitalopram. Si la prise de ce type de médicaments présente des risques, les parents pourront en discuter avec le médecin en vue de trouver une autre alternative.

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